La vie en colonie.
La perruche est très sociable, et a un besoin de vivre en colonie. On peut souvent la voir s'ébattre en bandes composées parfois de milliers de sujets se déplaçant d'un territoire à un autre à la recherche d'eau et de nourriture. Quand celles-ci viennent à manquer dans une région, le moment est venu de se déplacer pour rechercher les graminés des près. Le départ se fait subitement. Les perruchons incapables de voler sont abandonnés par les parents et meurent de faim. Comme les pluies ne sont pas périodiques, il arrive que les perruches retournent sur un même territoire après plusieurs mois, voire des années.
Elles nidifient en bandes, colonisant complétement le peu d'arbres disponibles sans trop de gaspillage ; il arrive même que plusieurs femelles utilisent la même cavité, les espaces disponibles étant trop rares.
La vie en colonie a ses avantages. Avant tout, les sources de nourriture et d'eau sont plus faciles à trouver si des milliers d'yeux les cherchent.
Vient ensuite le problème des prédateurs.
Ces oiseaux sont pris en chasse par les rapaces, mais aussi par des prédateurs terrestres comme les serpents. Mais la capture peut être laborieuse, car ces psittacidés, aux écarts imprévus, ont un vol rapide. En outre, une colonie peut repérer facilement un prédateur et donner l'alarme par un vol accompagné de cris stridents.
Enfant aborigène, ennemi des perruches.
L'Homme est aussi un prédateur redoutable pour les perruches. Les aborigènes profitant du nombre important d'individus par colonie capturent le plus d'animaux possible. En lançant leur boomerang sur une bande entière, ils réussissent à tuer jusqu'à 20-25 sujets d'un coup. La perruche, dont ils sont friands, constitue pour eux une source non négligeable de nourriture.
Dans leur recherche d'eau et de nourriture elles accomplissent souvent de très longs vols et ne dédaignent pas s'approcher des habitations. Malgré tout, celles qui meurent de faim et de soif sont nombreuses.
L'eau peut, elle aussi, causer la mort de millier de perruches. Les paysans australiens racontent que des milliers d'entre elles, peut-être plus de 30 000, sont mortes noyées dans des réservoirs d'eau pour bestiaux, car elles s'y étaient précipitées pour boire, s'y trempant les plumes au point de ne plus pouvoir voler.
PS: je ne savais vraiment pas ou le mettre